samedi 20 août 2011

Massacre à la tronçonneuse

 La fin du monde est la !

Le CAC 40 a perdu presque 30% en six mois et le Dow Jones 11%.

Les médias deviennent très alarmant sur la situation boursière, sur la solidité des banques et sur la capacité des états à rembourser leurs dettes.

Les Etats Unis ont vu leur note dégradée par une agence de notation anglo-saxonne. Une rumeur de faillite de la Société Générale a ébranlé plusieurs séances boursières. Le feuilleton grec continue avec ses moult rebondissements...

Bref, vous avez compris, la fin du monde est encore proche.

  La bourse expliquée au grand public par la presse cet été




Même l'entourage s'en mêle !

On vient me voir avec, soit un grand sourire, soit avec de la pitié et de l'inquiétude (comme si votre père était décédé). Non, mon portefeuille boursiers n'a pas rendu l'âme. Je n'ai pas liquidé toutes mes positions pour un placement plus "surs" ou acheter de l'or.


La panique a augmenté la volatilité des marchés et de nombreux titres ont été massacrés sur l'autel de la peur.

Total à moins de 32 €, on en rêvait début 2011, et maintenant on n'ose pas y toucher, on a peur et on se dit qu'on en prendrait peut être à 25 € ?


Prendre du recul pour agir

CAC40 sur 10 ans

Franchement, quand on regarde derrière nous, que voit-on ? Le CAC40 a été trois à ce niveau et pour une durée inférieure à un an. A chaque krach, on nous ressort la fin du monde...

Nous buvons toujours du Coca Cola, nous faisons notre plein chez Total, nous roulons en Peugeot, on prend l'avion chez Air France pour aller en vacances, on fait ses courses chez Casino, on mange Kraft Food, on paie ses frais de gestion au Crédit Agricole, Vinci refait les trottoirs de notre ville, on paie la facture d'eau à la Lyonnaise...

L'analyse fondamentale permet d'éviter quelques canards boiteux : la bulle internet en son temps... La diversification atténue l'impact également.

"Achetez au son du canon et vendez au son du violon."

 Le son du canon

Le canon résonne, je ne sais pas pour combien de temps mais je n'attends pas le son du violon pour investir...

Les investisseurs se plaignent trop en général. C'est le syndrome du verre à moitié vide. Quand on a du cash et qu'on souhaite investir, on peste car la bourse est trop haute. Quand elle baisse, on a peur d'investir et on remet à plus tard. On relativise la valorisation par l'ambiance ressentie. Le marché agit par excès et nous trompe. Les soldes se présentent, et on nous présentent la fin du monde ? Le marché est sur-valorisé, il arrive à nous faire croire que les arbres montent jusqu'au ciel ?

Tous égaux face au krach ?

Seules les grandes capitalisations ont réellement beaucoup perdus. Les small caps semblent épargnées pour le moment (merci le manque de liquidité et les investisseurs long terme), mais si la "crise" continuent, elles seront plus durement massacrées...

Cac small sur 10 ans

Les obligations privées se trouveront dans la même situation, mais dans une envergure bien plus modeste.

Ma stratégie 

Personne ne peut revendiquer trouver le point bas, et je ne le ferai pas. En tout cas, les grandes capitalisations sont attrayantes. J'ai arbitré certaines small caps liquides et quelques obligations pour renforcer les grandes capitalisations. Je garde encore du cash au cas où des opportunités se présenteraient sur les small caps et les obligations. Les carnets d'ordres m'indiquent que nous en sommes plus très loin...

1 commentaire:

  1. La période est en effet troublée, difficile de rester serein.

    J'ai vendu également pas mal de small caps avec profit. J'ai peur que ces valeurs, protégées par la faible liquidité pour le moment, ne s'effondrent totalement. Et encore, je n'ai pas vendu tout ce j'aurais du.

    Je moyenne de manière prudente en fractionnant au maximum mes ordres. En ce moment, je privilégie le rendement, mon portefeuille au global a ainsi vu son rendement fortement hausser. J'ai 1 an d'avance par rapport à mon objectif de dividende.

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